Les beaux malaises

La surprise de Martin est totale lorsqu'il découvre en même temps que les enfants et Monique que Julie possède un vibrateur. Ne s'offusquant pas nécessairement de la chose, Martin questionne surtout le silence de Julie concernant cet achat. Martin et ses amis Pat et Jean-François tentent donc de s'expliquer la sexualité des femmes de leur vie, remplie de détails inavouables.

Au petit matin, lorsque Véronique, la blonde de Pat, fait irruption chez Martin, ça n’annonce rien de bon. Elle est inquiète : Pat a découché, ne donne plus de nouvelles, n’est pas au travail, est impossible à rejoindre. Martin s’en inquiète peu jusqu’à découvrir que son ami est coincé chez une conquête d’un soir où l’homme de la maison, un intimidant motard, est arrivé sans prévenir. L’amitié étant plus forte que tout, Martin et Jean-François feront l’impossible pour tirer leur ami du pétrin.

Dans ce troisième volet de la vie du «Martin Matte célèbre», on découvre un Martin flatté d’être approché par une compagnie théâtrale afin de fouler les planches comme acteur dramatique. A priori, cette aventure a toutes les allures d’une entente gagnant-gagnant (la compagnie théâtrale bénéficie de la renommée de Martin et Martin peut explorer une nouvelle forme des arts de la scène). Toutefois, on découvrira rapidement que «stand-up comic» et «acteur dramatique» sont parfois des genres irréconciliables… Par ailleurs, après un épisode de la deuxième saison où il abordait le cancer de la prostate, Martin est sollicité pour participer à une campagne de sensibilisation qui heurtera la sensibilité de notre humoriste. Martin a ses limites.

Le toit de la maison de Martin et Julie fuit. Ça coule dans la chambre des maîtres. Selon tous les experts consultés, il s'agit d'un vice caché. Malheureusement, pour faire entendre raison à l'ancien propriétaire, ça ne sera pas facile. L'homme a une batterie d'avocats et n'envisage pas se laisser enquiquiner par Martin Matte. Mais Martin sent battre en lui le coeur d'un preux chevalier décidé à obtenir justice. Et pour se faire, il s'entraînera en combattant une plus petite injustice : une mousse de crevette qu'on lui a vendue périmée.

C’est le retour de la marionnette qui dit tout haut ce que Martin pense en silence! Cette fois, le malaise originel émane de Monique, la mère de Martin, qui manifeste le désir de venir vivre à la maison, chez Martin et Julie. Puisqu’il ne souhaite pas blesser sa mère, Martin retournera en thérapie pour lutter contre ses démons et s’entraîner à affronter la vérité. Et puisque les malaises ne viennent jamais seuls, c’est le moment où la mère de Julie choisit aussi de se manifester. Avec mère et belle-mère sur son cas, Martin résistera-t-il à l’appel de la marionnette?

Ça y est! Martin ose un «stop!» à l’invasion du travail dans sa vie! C’est désormais le lot de bien des travailleurs : avec les médias sociaux, internet, les téléphones cellulaires, le travail nous suit partout tout le temps. Et parce qu’il sent son existence constamment à la merci du travail, Martin choisit de tout arrêter une semaine. Et tiens, pourquoi ne pas profiter de ce temps libre pour faire de menus travaux électriques? A contrario, son frère Marc-André a envie de travailler, d’être utile. Incapable de dire «non», Pat accepte d’embaucher le frère de Martin sur un de ses chantiers. Pas sûr que Marc-André réduira la tâche et les soucis de Pat qui frôle déjà l’épuisement professionnel…

Ah, les joies d’une escapade familiale le temps d’un week-end! …eh ben ça ne se déroulera pas comme ça. Invité à souper par un vieil ami qui habite Québec, Martin choisit d’y amener toute la famille, Monique incluse, avec l’objectif de passer un chouette week-end en famille dans la vieille capitale. Ce ne sera qu’un week-end normal : enfants râleurs en voiture, enfants boudeurs dans les restaurants, couple irrité par les caprices des enfants, etc. La cerise sur le gâteau : la rencontre de l’ami fraîchement séparé qui a maintenant une existence de rêve avec la garde partagée des enfants. De quoi troubler bien des certitudes!

Martin et Julie sont confrontés à la grande question : devrait-on offrir des cours d’éducation sexuelle au primaire? Le sujet a ses adeptes et ses détracteurs. Martin et Julie auront l’occasion d’en voir de toutes les couleurs lors d’une réunion de parents tenue par la professeure de Florence qui veut proposer une initiation à l’éducation sexuelle dans ses cours. Et le feu d’artifice final, ce sera la découverte de la nouvelle «blonde» de Jean-François, une certaine Amélie. Une «Amélie» qui étonnera à plus d’un point de vue…

Julie est une fille beaucoup plus occupée qu’il n’y paraît. Elle se donne beaucoup pour la galerie d’art sans but lucratif qu’elle dirige et dont les gains sont versés à diverses organisations caritatives. Une exposition est organisée pour les jeunes décrocheurs et Julie fait la connaissance d’un jeune et très généreux donateur. Par ailleurs, pour amasser d’autres fonds, un «souper avec Martin Matte» a été vendu à l’encan. Au cours de ce souper chez les Matte, qui accueillent un couple de vieux riches bornés, c’est l’occasion de montrer les limites de la générosité et de l’ouverture. Si ce souper est un cauchemar qui soude notre couple préféré, celui-ci devra faire face à une autre épreuve, beaucoup plus grande.

Cette fois, Martin affronte pire que de grands soucis médicaux: il affronte le système de santé! Alors qu’il doit veiller sur Guygou, le chien de Jean-François, Martin doit prendre soin de sa fille et de sa mère. Pour sa fille Florence, il essaye d’obtenir un rendez-vous avec un docteur pour une otite avant que Florence n’ait 75 ans. De quoi se rendre malade! Et Monique, elle, obtient enfin confirmation de son opération chirurgicale à la hanche! C’est à l’hôpital que Martin et son frère Marc-André veillent Monique, anxieuse d’être laissée aux mains de notre système médical malade. Est-ce qu’on survit au système de santé? À voir!