TAPE Season 1 IAM

Bob Dylan ou l'art d'esquiver avec classe absolument toutes les cérémonies honorifiques. Prix Nobel, titre du Prince des Asturies, médaille nationale des arts... autant de récompenses prestigieuses que Bob Dylan n'est pas allé chercher. Et oui, même face aux grands de ce monde Robert Allen Zimmerman reste fidèle à ses idéaux rebelles et iconoclastes. Qui pourrait le blâmer ?

Morrissey, ex-membre de The Smiths et véritable anticonformiste montre une fois de plus qu'il peut retourner sa veste, sans s'en soucier.

Du poney au whisky, il n’y a qu’un pas pour Booba. Personnage plus complexe qu’il n’en a l’air, le rappeur s’est taillé une réputation de gros dur grâce à ses punchlines acides, ses frasques et ses démêlés avec la justice. Seulement voilà, le Duc de Boulogne est-il vraiment le gangster qu’il prétend être ? TAPE mène l’enquête.

Envoyer Jean-Michel Jarre en orbite : tel a été l’un des projets de la NASA ! Une idée incroyable malheureusement tombée à l’eau. Que cela ne tienne, ce n’est pas un revers de fortune qui va empêcher le génie des musiques électroniques de viser les étoiles. L’espace et Jean-Michel Jarre, une histoire qui n’est pas prête de se terminer.

Le documentaire "Surviving R. Kelly" a eu l'effet d'un raz-de-marée. Les révélations sur les penchants pédophiles de la star du R'n'B ont deux effets contradictoires : indigner l'opinion publique et relancer l’écoute de ses chansons. Face à ce phénomène, une question se pose : peut-on encore écouter R. Kelly ? TAPE tente de trouver des éléments de réponse.

Plaire autant aux ménagères qu'aux adeptes de BDSM, c'est ça le miracle Queen ! Menés par le flamboyant Freddie Mercury, les Britanniques ont fait entrer l'imagerie queer dans les foyers du monde entier. S'afficher en femme ou tout de cuir vêtu, ce n'était pourtant pas gagner à une époque où l'homosexualité était encore largement taboue dans les médias grand public.

Madonna serait-elle un plus gros danger pour la chrétienté qu'une bande de métalleux bruleurs d'églises ? C'est en tout cas ce que semblait penser le pape Jean-Paul II. Et pourtant malgré les apparences, la star de la pop et le souverain pontife ne sont pas si différents... TAPE vous explique.

Incarner la coolitude absolue tout en étant un gros geek, impossible ? Pas pour Pharrell Williams. Le leader des bien nommés N.E.R.D. a en effet réussi à concilier deux cultures qu’a priori tout oppose : le hip-hop et la science-fiction. TAPE enquête sur la passion de la star pour les habitants de la planète Vulcain !

Comment Snoop Dogg est-il passé du statut d’ennemi public n°1 à celui de rappeur préféré des Américains ? TAPE rembobine la vie de ce génie du personal branding. Snoop Dogg a plus d’un tour dans son sac : en 2001, le rappeur déboule dans l’industrie du X avec Snoop Dogg’s Doggystyle. Un hit qui lui permet de construite un empire. Des démêlés avec la justice juqu'à l’étoile sur Hollywood Boulevard en passant par le rap chrétien, on vous raconte tout !

Comment le duo PNL prend un malin plaisir à troller les trolls ! Avec le clip de « Au DD » enregistré au sommet de la Tour Eiffel, PNL a secoué Internet. Un gros coup de com’ qui a suscité pas mal d’interrogations : et si tout ça c’était du fake ? Ce n’est pas la première fois que le duo des Tarterêts est la cible des trolls et des conspirationnistes. TAPE vous raconte.

TAPE se penche sur la rencontre de Beyoncé - chanteuse au rayonnement international - et de Tofo-Tofo - trois danseurs originaires du Mozambique. Une collaboration improbable entre deux mondes qui a priori n'ont pas grand-chose en comment. Et pourtant, le clip de "Run the World (Girls)" a changé la vie de ces quatre artistes. On vous raconte.

Provoc, vomi et punch line : voici la recette du succès d'après Tyler the Creator. TAPE raconte. Passer d’une reconnaissance underground au statut de star internationale, voici le chemin de croix de Tyler the Creator. Un objectif que le rappeur américain compte atteindre en jouant avec les codes du web.

La mixologie, pire ennemie des fans des Beach Boys ? En 1988, les Beach Boys n’ont pas le choix : ils doivent signer la BO du film Cocktail. Un coup de couteau dans le cœur de leurs fans. Les Beach Boys, ce sont les géniteurs du génial album Pet Sounds. Après la parution de ce chef d’œuvre, le groupe entame pourtant une longue traversée du désert. Du coup, pas le choix : Brian Wilson vend son âme au Diable et crée le dégoulinant morceau "Kokomo". Pas de chance, c’est un succès.

Avec Elton John, on frise le révisionnisme biographique ! Et on le comprend : pas facile d’être appelé « Sir » quand on a brillé par ses frasques et son irrévérence pendant des décennies. Désolé Elton mais il va falloir assumer. Que ce soit dans une publicité pour John Lewis & Parterns ou dans le film Rocketman, Elton John a tendance à oublier les périodes le plus trash de sa carrière et de sa vie intime. Heureusement, TAPE est là pour remettre les pendules à l’heure.

Le « god complex » vous connaissez ? Non ? Et bien intéressez-vous quelques minutes à Kanye West, star hip-hop complètement mégalo devenue en quelques années messie des temps modernes. Un beau cas d’école... Alors question : comment Kanye West est-il devenu prêcheur évangéliste ? L’ego surdimensionné de Kanye West n’est un secret pour personne. En 2015 en revanche, le rappeur surprend tout le monde avec un nouveau dada : l’organisation de messes évangélistes géantes. Un hobby qui s’accompagne d’une identification de plus en plus troublante au Christ. Entre vraie foi et coup marketing, TAPE se penche sur le cas Kanye West !

Contre les pirates somaliens, la marine marchante britannique a trouvé LA solution : balancer du "Oops i did it again" à fond les ballons. Britney Spears serait-elle donc plus dissuasive qu’un escadron de mercenaires surentrainés ? Mais alors, qu’est-ce qui effraie tant les Somaliens chez Britney Spears ? Un sacré choc des cultures pardi : vêtements légers versus population musulmane, hymne à la surconsommation versus manque de tout, patriotisme aveugle versus spoliation… TAPE vous explique tout.

Ça y est, c’est officiel : la saison de Noël est ouverte ! Comment on le sait ? Parce que Mariah Carey le dit bien sûr. Mais alors… pourquoi Santa a-t-il choisi Mariah comme bras droit ? Depuis 1994 et grâce au tube « All I Want for Christmas is You », Noël est devenu synonyme de… Mariah Carey. A tel point que la diva est presque devenue plus populaire que notre cher Père Noël. Comment la diva r’n’b a-t-elle réussi à faire main basse sur cette fête aussi familiale que capitaliste ? TAPE vous raconte tout !

Le 25 décembre 2006, l’Amérique est en deuil : on enterre James Brown. L’occasion de funérailles dignes de Louis XIV ! Qu’est-ce qui justifie tout ce faste et cet engouement populaire ? La réponse dans TAPE ! Malgré des origines modestes et un côté limite mafieux, James Brown a réussi à se hisser au plus haut de la pop mondiale : c’est le rêve américain personnifié. Une vie menée sans concession et à vitesse grand V, avec James Brown seul aux manettes. Petite rétrospective sur le père spirituel de tous les rappeurs entrepreneurs.

Lorsque Cardi B remporte le Grammy Award du meilleur album rap de l'année 2019, les haters du monde entier lui tombent dessus. Leur argument : une bimbo ne peut pas être couronnée reine du hip-hop. TAPE se pose la question : le rap, c'était vraiment mieux avant Cardi B ? Sous ses airs de cagole addict aux réseaux sociaux, Cardi B cache une histoire peu commune : elle s'est fait arrêter par la police alors qu'elle n'était qu'en 4ème, elle a été membre d'un gang à 16 ans, a joué les strippeuses-braques en 2011... De quoi se construire une street cred' en béton armé et s'attirer les faveurs des grands pontes du rap, d'Eminem à Fat Joe. Alors ? Pas crédible la Cardi B ? On en reparle !

Lors d’une soirée organisée par le magazine GQ, Noel Gallagher balance tout : la méthode Oasis, c’est plagiat à gogo ! Du coup TAPE se questionne : Comment le plus grand groupe de rock de tous les temps a-t-il fait pour plagier les plus grands groupes de rock de tous les temps ? Bob Dylan, les Beatles, les Rolling Stones, T. Rex et même Coca Cola : rien ne résiste à l’aspirateur Oasis. On pourrait s’insurger devant de tels copiés-collés mais pourtant… les artistes spoliés en redemandent et les morceaux d’Oasis mettent tout le monde d’accord, des piliers de bar aux footballeurs de Manchester City. Etre paresseux mais efficace, c’est peut-être ça l’essence du rock’n’roll ?

Pourquoi la country a-t-elle lâché Johnny Cash, son plus grand héros ? En 1998, Johnny Cash reçoit le Grammy Award du meilleur album de l'année. Une récompense qui a un goût amer pour notre cowboy des temps modernes : ses pairs de Nashville et l'univers country en général lui tournent le dos depuis dix ans. Pourquoi ? A cause de John Travolta ! Vous ne nous croyez pas ? Regardez donc cet épisode de TAPE.

Rencontre avec le pape, décorations en pagaille, missions humanitaires... Le message de Bono est clair : la nouvelle Mère Teresa, c'est lui. Mais seulement voilà : les rock stars peuvent-elles vraiment sauver la planète ? TAPE tente de répondre à cette épineuse question. Après des années à trainer une réputation de mauvais garçons, certains rockeurs sont devenus de vrais enfants de chœur. Le meilleur exemple de ce phénomène ? Bono. Depuis toujours en effet, le leader de U2 se sert de sa célébrité comme d’une plateforme pour faire rayonner les luttes qui lui tiennent à cœur : sida, pauvreté, famine… Une aura cool qui se retourne malheureusement contre lui : à trop frayer avec les grands de ce monde, le chanteur sert parfois de caution pour cacher de sacrées casseroles.

Lady Gaga, reine du marketing et ambassadrice des freaks Vouloir sentir comme une slut et côtoyer le Dalai Lama, porter un costume sado-mado un jour et un tailleur Chanel un autre… Lady Gaga n’est pas à un paradoxe prêt. Parmi toutes ces frasques, un seul point commun : donner de la voix aux laissés-pour-compte. Car oui, au-delà de la provoc' et des opérations marketing, Lady Gaga reste une figure à part au sein de la pop mondiale. La chanteuse a toujours refusé de rentrer dans le moule de son Amérique policée, faisant de sa différence et de son côté « monstre de foire » une véritable marque de fabrique. De quoi donner de l’espoir à tous les freaks de la planète.

Incroyable mais vrai : en 1991, les vilains métalleux d’Iron Maiden sont devenus les héros américains de la sécurité routière. TAPE rembobine cette surprenante histoire. Textes satanistes, shows grandguignolesques, imagerie sanguinolente… Iron Maiden a pendant longtemps été un groupe totalement infréquentable. Même chose pour Eddie le zombie, le décadent emblème du groupe. Au début des années 90 pourtant, le gouvernement américain a une idée de génie : sensibiliser les jeunes aux risques routiers en utilisant leurs idoles. C’est ainsi que les petits gars d’Iron Maiden sont devenus les ambassadeurs d’une campagne de sensibilisation osée mais réussie : entre 91 et 92 les morts sur les routes connaissent une baisse significative. Depuis, la terrifiante mascotte d’Iron Maiden est devenue une véritable icône pop ! Ou comment un symbole de digression termine sur des t-shirts et dans des jeux-vidéos pour smartphones. Désolés Eddie, c’est le prix à payer pour avoir sauvé des vies !

1974 : victoire écrasante d’Abba à l’Eurovision, prélude d’une conquête globale. Mais l’année suivante, c’est la fronde : la scène rock suédoise se mobilise pour organiser un contre Eurovision anti-Abba diffusé sur la télévision nationale. Alors question : pourquoi tant de haine ? Abba, c’est la fête, l’insouciance et les petits soucis du quotidien. Une musique mielleuse et somme toute assez innocente qui pause pourtant problème : dans la réalité, le monde change et les tensions politiques comme sociales montent partout. Pour les énervés de l’indé scandinave, ces deux couples rangés, leurs dégaines de comptables disco et leur morceaux tout lisses, c’est le mal absolu.

En mai dernier, le rappeur américain Tekashi 69 a bien failli casser Instagram avec un live ayant rassemblé deux millions de personnes. Un record pour la plateforme ! Comment ? Pourquoi ? TAPE mène l’enquête. Les rappeurs qui trempent dans des histoires de gangsters, on connait. En revanche, les artistes hip-hop qui brisent le code de la rue et balancent tous leurs potes malfrats à la police, c’est plus rare. C’est pourtant ce qu’a fait Tekashi 69 en trahissant les Nine Trey Bloods. Résultat ? Un milieu entier qui lui tourne le dos, des menaces de mort et une magnifique opération de communication. Le jeu en valait-il la chandelle ? Seul l’avenir nous le dira.

Visage austère, look noir corbeau, psyché tourmentée... A première vue, Nick Cave a tout du héros gothique. Pourtant, entre le roi de la musique indé et le monde des ténèbres... c'est compliqué. Une relation à la "je t'aime, moi non plus" où viennent s'inviter purisme et besoin de cash. 1998 : Nick Cave fait son bilan de carrière à la télé australienne. Son seul regret, c’est la BO de Batman Forever, sorti en 1995. Pourtant, sur le papier, c’est le casting parfait : le plus gothique des chanteurs pop avec le plus gothique des superhéros. Mais pour Cave, tout ça, c'est un immense malentendu : le rimmel et les super-héros en spandex, en vrai, ça le fait vomir. Pour voir plus clair au milieu de tous ces ténèbres, TAPE rembobine la relation compliquée entre Nick Cave et l'esthétique gothique.

A une époque où l’urgence écologique est partout, tout le monde se doit d’être responsable… même les rock stars ! Autre époque, autre mœurs : au milieu des années 70, cette nécessité d’associer musique et décroissance est bien loin des préoccupations de Deep Purple : les Britanniques flambent tout ce qui passe, même les amplis ! En 1974, les Deep Purple établissent un nouveau record au California Jammin Festival : exaspéré par l'accueil que l’événement a réservé au groupe, leur guitariste Ritchie Blackmore conclut le concert en fracassant non pas une mais quatre guitares, avant d’asperger son ampli d’essence, de le faire exploser et de prendre la fuite en hélico. Ce haut moment du rock pourrait-il encore avoir lieu aujourd’hui ? TAPE s’interroge.

L’humanitainment, vous connaissez ? Drake vous en fait un petit cours accéléré. Le rappeur canadien a en effet le chic pour aider son prochain… sous l’œil des caméras. De jolis coup de com’ qui permettent à l’artiste de se faire de l’argent sur le dos des gens dans le besoin. En janvier 2018, Drake se balade dans les rues d’un quartier pauvre de Miami et distribue des billets à tous ceux qu’il croise. L’idée et l’image sont belles… mais il y a un loup. Car tout ceci est filmé pour illustrer le morceau "God’s Plan". C'est très généreux tout ça Drake, mais est-ce qu'on avait vraiment besoin de le savoir ?

Incroyable mais vrai : Dexter Holland, le leader de The Offspring, est docteur en biologie moléculaire. Du coup, TAPE s'interroge : un punk chercheur en sciences dures, est-ce vraiment si étonnant ? Dans l'inconscient collectif, The Offspring est un groupe de gentils punks décérébrés. Faux ! Sous les pics peroxydés de Dexter Holland se cache une matière grise en ébullition. Et il n’est pas le seul à allier pogos et diplômes de haut niveau : de Milo Aukerman de The Descendents à Greg Graffin de Bad Religion, les exemples sont nombreux ! L’explication de cet étrange phénomène ? Punks et scientifiques ont le même objectif : remettre en question les principes qui régissent ce monde.

Flavor Flav, grand boulet ou gros atout pour Public Enemy ? Lorsqu’on le voit le gouffre idéologique qui sépare parfois le MC du reste du groupe, on est en droit de se poser la question. Du coup, TAPE mène l’enquête. Public Enemy, c’est du très bon hip-hop mais aussi un engagement à toute épreuve. Pour les musiciens en effet, le rap doit faire changer la société américaine, qu’elle le veuille ou non. Un objectif quasi insurrectionnel que la bande décline partout, de ses paroles à son habillement en passant par ses prestations live. A des kilomètres de tout ça, Flavor Flav fait le pitre à la TV, détourne l’image du groupe pour se faire de l’argent et se repait dans le bling bling. Et si le MC en roue libre était le cheval de Troie de Public Enemy ? Celui qui permet au reste du groupe d’infiltrer l’industrie du divertissement pour mieux faire rayonner son message ?

Toute sa vie, Lou Reed a craché au visage de l’establishment. Les hommes politiques, les bigots, les bien-pensants… Tous se sont attiré les foudres du créateur du Velvet Underground. Cependant, un groupe d’individus mettait particulièrement Lou Reed en rogne : les journalistes. Pourquoi ? TAPE a enquêté. Pas facile d’être différent dans l’Amérique des années 50… Lou Reed en a fait les frais : ses parents l’ont envoyé en hôpital psychiatrique pour guérir par électrochoc son « comportement antisocial ». Le résultat ? Il en est sorti encore plus énervé qu’avant. Une haine qui, de fil en aiguille, l’a mené jusqu’à la création du sulfureux Velvet Undergound. Avec des thèmes aussi piquants à l’époque que la drogue, l’homosexualité ou le sado-masochisme, Lou Reed et ses acolytes sont vite devenus les bêtes noires des Etats-Unis. Un statut que la presse ravivait à chaque interview, volontairement ou par maladresse. De quoi donner de l’urticaire à un musicien déjà à fleur de peau.

Hard rock et metal ont toujours eu mauvaise réputation. Alors lorsqu’un tueur en série déclare être fan de groupes tels qu’AC/DC ou Judas Priest, l’Amérique bienpensante s’en donne à cœur joie. Riffs endiablés et paroles infernales poussent-ils vraiment au meurtre ? TAPE mène l’enquête. Le 30 Août 1985, les habitants de Los Angeles poussent un soupir de soulagement : Richard Ramirez, le tueur en série sataniste qui terrorise la ville depuis plus d'un an, vient d'être appréhendé. De son propre aveu, le morceau préféré du tueur c'est “Night Prowler” d'AC/DC, qu'il écoutait en boucle pour se mettre en conditions avant ses crimes. Pour la presse de l'époque, ça ne fait pas un pli : les cinq rockeurs australiens ne sont ni plus ni moins que les instigateurs de ses assassinats. Un gros raccourci que TAPE décortique et démonte en deux minutes et cinquante-huit secondes.

19 août 2014. Nicki Minaj sort le clip de "Anaconda". Le message est clair : à bas la dictature des pop stars maigrelettes bien sous tous rapports et place aux formes XXXXL et au discours XXX. Derrière la provoc’, un coup de poing féministe analysé par TAPE. En 1992 dans le clip de "Baby Got Back", le rappeur Si Mix-a-Lot transforme le postérieur féminin en élément de décoration. Vingt-deux ans plu tard, Nicki Minaj sample ce morceau pour mieux le détourner : avec elle, les danseuses quittent le fond de plan pour se positionner au centre de l’écran. Que les strippeuses prennent la parole et affichent un point de vue dissident dans un univers conçu pour et par les mâles, c’est ça le tour de force de Nicki Minaj !

Et si tous les apprentis guitar hero passaient à côté du message de Jimi Hendrix ? Tel est le sujet du nouveau numéro de TAPE ! 4 juillet 2020. Pour rendre hommage aux médecins ayant combattu la COVID-19, le consul du Japon à New York, Kanji Yamanouchi, prend sa guitare et interprète l’hymne américain... à la sauce Jimi Hendrix. Logique : 50 ans après sa mort, l’artiste est devenu le saint patron de tous les apprentis guitaristes du monde. Oubliez ses 4 albums et son message de paix et d’amour, tout ce que les shredders ont retenu, ce sont les arpèges avec les dents, les solos de 18 minutes et les 35 pédales d’effet. Alors question : qu’a fait Jimi Hendrix pour mériter ça ?

Entre Elvis Presley et les Beatles, c’est plus qu’une différence de style : c’est carrément deux mondes qui s’affrontent. TAPE analyse les antagonismes qui unissent l’icône des 50’s et les grands représentants de la génération hippie. Le 21 décembre 1970, le Président du rock, Elvis Presley, rend visite au Président des Etats-Unis, Richard M. Nixon. Comme le rapporte le secrétaire personnel de Nixon, l’un des sujets à l’ordre du jour est la détestation d’Elvis pour la philosophie baba cool des Beatles, qu’il juge nocive pour la jeunesse des Etats-Unis. Toujours mesuré, Elvis propose à Nixon d’intégrer le FBI et d’infiltrer le mouvement hippie pour le faire dérailler de l’intérieur. Alors question : c’est quoi le souci d’Elvis avec les Beatles ?

Phil Collins est le roi de la pop efficace qui ne fait pas de vagues. Patrick Bateman, l’anti-héros d’American Psycho, c’est tout l’inverse : on a rarement vu plus dérangeant. Comment est-il donc possible que le second soit fan du premier ? TAPE a sa petite idée sur la question. Dans les marges de Genesis, Phil Collins a caressé les années quatre-vingt de ses tubes interplanétaires. Les clefs de son succès ? Une tête de monsieur tout le monde, des mélodies catchy et des paroles qui parlent au plus grand monde. En gros, le pur produit d’une décennie dominée par une Amérique triomphante et consumériste. Et que trouve-t-on à la base de cet « American way of life » cher aux 80’s ? La recherche continue de performance, la win à tout prix. Une philosophie capable créer des monstres du même gabarit que Patrick Bateman, un golden boy obnubilé par la réussite.

A première vue, rien ne relie Lil Wayne à Donal Trump : le premier est un rappeur afro-américain issu des quartiers défavorisés de la Nouvelle-Orléans, le deuxième un riche héritier "blanc" promu pendant quatre ans président des Etats-Unis. Et pourtant sans Donald Trump, Lil Wayne serait peut-être aujourd'hui en prison. TAPE vous dit tout sur cette surprenante relation.

Etats-Unis, Gabon, Bahamas… Serge Gainsbourg, était autant artiste que voyageur. Les pérégrinations de cet iconoclaste l’ont mené jusqu’en Jamaïque, La Mecque du renouveau musical. C’est dans la patrie de Bob Marley que Gainsbourg entre dans sa période Gainsbarre, s’inspirant de la force révolutionnaire et jusqu’au-boutiste du reggae. Un changement de cap symbolisé notamment par le fameux scandale de La Marseillaise… Retour sur la genèse du concert où Gainsbourg mit les « paras au pas ».

Et si la disparition de Kurt Cobain était la meilleure chose qui soit arrivée à Dave Grohl ? On a passé au peigne fin les crédits des albums de Nirvana et Dave Grohl n'est co-auteur que d'un seul morceau : "Scentless Apprentice", extrait de In Utero, paru en 1993. Et même là, son leader ne s'est pas gêné pour l'afficher : « Je trouvais ça un peu crétin » a même déclaré Kurt Cobain. Mais voilà : depuis la fin précipitée du trio grunge de Seattle, le p’tit Dave a sorti 10 albums avec ses Foo Fighters, composé 76 chansons sans l’aide de personne et placé 9 hits en haut des charts US. Pas mal pour un batteur anonyme.

Les Daft Punk sont-ils les pionniers du recyclage ? 20 janvier 1997. Daft Punk sort Homework et entame sa conquête de la planète. Toute la planète ? Pas tout à fait. Dans les colonnes des Inrockuptibles, le journaliste Christophe Conte éparpille le disque façon puzzle. On cite : “Ce disque ne me rappelle que des cauchemars : Herbie Hancock lorsqu'il faisait le pingouin avec ses robots, certains tubes disco auxquels la patine du temps a certes accordé un petit charme, cet infâme connard de Giorgio Moroder, et puis, Cerrone, l’impayable érotomane du disco frenchy !” 24 ans, 6 grammys et 11 millions d’albums vendus plus tard, on se pose la question : Et si tout ce que les Inrocks détestaient chez les Daft Punk… était précisément ce qui a fait le succès des Daft Punk ?

6 juillet 2017 : Justin Bieber participe à la conférence de la Hillsong Church avec son pote Carl Lentz, le pasteur-star de cette puissante église évangélique. Grâce à lui, et après une sacrée crise existentielle, la star de la pop se dit enfin sauvée. Sauf que… Derrière leurs looks de fashion victims, les pasteurs d’Hillsong sont loin d’être inoffensifs : prise de position anti-avortement, discours anti-mariage gay… En gros, de bons vieux chrétiens intégristes déguisés en influenceurs Insta. Alors question : pourquoi Justin Bieber a-t-il choisi Hillsong Church et ses pasteurs rétrogrades pour sauver son âme ?

15 avril 1993. Les huiles du label MCA se frottent les mains : ils viennent de fabriquer de toutes pièces pour Raven-Symoné - l’enfant-star du Cosby Show, mise sous contrat à l’âge de cinq ans - le hit "That’s What Little Girls Are Made Of". Un tube auquel a grandement participé Missy Elliott mais qui vaudra cependant à la chanteuse d’être coupée au montage... TAPE raconte. Sans Missy Elliott, pas de Raven-Symoné en mode mini-gangsta : la rappeuse compose le morceau, le produit et pose sa voix dessus. Pourtant, vous ne verrez pas l’une des plus grandes bad bitches de l’industrie musicale dans le clip qui accompagne "That’s What Little Girls Are Made Of" car MCA a embauché une actrice à sa place : pour eux Missy est trop voluptueuse, trop bizarre et pas assez féminine pour passer à la télé. Un coup dur pour l’artiste qui ne tardera pas à prendre sa revanche… et quelle revanche !

Radical, sulfureux, voire agressif… Voici comment les médias des années 90 présentent NTM, le légendaire duo formé par Joeystarr et Kool Shen. Clichés sur les banlieues, interviews orientés et remontage à gogo, rien n’est épargné aux deux rappeurs. NTM et les médias, pourquoi ça coince ? TAPE répond. Depuis les débuts de NTM, les médias s’amusent à faire trembler la France en présentant Kool Shen et Joeystarr comme des bandits assoiffés de sang… Ok, les deux artistes ne sont pas des enfants de chœur mais méritent-ils vraiment un tel acharnement ? Pour les journalistes de l’époque apparemment, oui. Car au-delà de leurs textes et de leur attitude, le vrai problème de NTM c’est de venir du 93. Ce qui en fait d’office les porte-étendards des banlieues, les punching-balls sur lesquelles on frappe pour exorciser sa peur de l’inconnu. Et tant pis si les rappeurs ne sont pas d’accord avec ces rôles taillés sur mesure.

4 janvier 1967. Pour accompagner la sortie de leur premier album, les Doors envoient leurs biographies à la presse. Et celle de leur chanteur Jim Morrison vaut le détour. Nom complet : Jim Douglas Morrison. Couleur des yeux : bleu. Parents : morts. Hmm… Vraiment ? Et bien non ! On a vérifié, et en 1967 les parents du leader de The Doors sont bien vivants. Nom complet du père : George Stephen Morrison. Couleur des yeux : bleu. Occupation : contre-amiral de la Navy, déployé au Viêt Nam. Bon. On comprend bien qu’un père militaire pour une icône de la contre-culture c’est un peu délicat - mais de là à se déclarer orphelin, il y a un monde.

Le 1er octobre 2014, Snoop Dogg fait marrer les invités de son show Youtube en s’attaquant à Migos et à leur flow signature. Pourtant, la technique du trio d’Atlanta n’a rien de nouveau ! Alors question : qu’est-ce qui agace tellement Snoop dans le rap de Migos ? En 2013, le trio Migos remet le triolet au goût du jour grâce au morceau "Versace". On dit bien « remettre au goût du jour » car malgré ce qu’ils avancent, Quavo, Offset et Takeoff n’ont pas inventé la formule du « triplet flow » : placer des séries de trois syllabes sur un rythme binaire remonte (au moins) à Beethoven ! En répétant 118 fois le nom de la célèbre marque italienne, les gars de Migos sont devenus des poids lourds du rap mondial. Il faut dire que le triolet, c’est le succès assuré. Parfait quand on n’a pas le talent de parolier de Tupac, la technique de Biggie ou la virtuosité de Kendrick ! C’est cette facilité reprise ad nauseam qui insupporte tellement notre cher Snoop Dog. Et on le comprend non ?

Miles Davis qui reprend "Time After Time" de Cyndi Lauper sur la scène du Montreux Jazz Festival, hérésie ou coup de génie ? 8 juillet 1984 : Miles Davis fait son comeback sur la scène du très prestigieux festival de jazz de Montreux. Dans sa tracklist, le trompettiste inclut "Time After Time", une reprise d’un slow bien dégoulinant signé… Cyndi Lauper. Et ça, pour les puristes du jazz qui considèrent Miles Davis comme un Dieu vivant, ça ressemble à un acte de haute trahison. Alors question : qu’est-ce qui lui trouve, Miles Davis, à Cyndi Lauper ?

Le jour où Taylor Swift a appris les bonnes manières à Apple, ce géant de la tech qui oublie de rémunérer les artistes. 2015. Apple lance son service de streaming. Pour fêter ça, l’entreprise fait à ses clients une offre qu’ils ne peuvent pas refuser : 3 mois gratuits pour tout nouvel abonné. Le hic : pendant ces trois mois, les artistes streamés ne toucheront pas un centime. Mais c’était compter sans Taylor Swift. Le 21 juin, la chanteuse se fend d’un post sur son Tumblr - “Pour Apple, avec amour, Taylor”. En 3 paragraphes bien sentis, elle remet gentiment le géant Apple à sa place… qui dès le lendemain présente ses plus plates excuses, met la main au porte-monnaie et paye tous les artistes. Alors question : comment Taylor Swift a-t-elle fait plier Apple avec un post Tumblr ?

Le clip de Lil Nas X pour le morceau « MONTERO (Call Me By Your Name) » a fait bondir les puritains américains. TAPE enquête sur le scandale du twerk satanique ! 1er avril 2021. Greg Locke, un obscur pasteur américain, se fend de sa petite vidéo pour dénoncer le satanisme de Lil Nas X - le gamin qui a cassé Internet avec le hit country-rap Old Town Road en 2019. Faut dire qu’avec son dernier clip « Montero », Lil Nas a sorti l’appeau à réacs : pentagrammes inversés, cosplay diablotin, et lapdance sur Lucifer. C’est vrai que pour un rappeur qui s’est fait connaître en se déguisant en cowboy sur Tik Tok, il y a de quoi être surpris. Alors question : c’était quoi l’objectif du twerk satanique de Lil Nas X ?

John Cage, Karlheinz Stockhausen et les Beatles, même combat ? C’est en tout cas l’idée des Fab Four lorsqu’ils se lancent dans la création de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band. Aujourd’hui mythique, cet album brouille les pistes entre musique savante et musique populaire. TAPE rembobine l’histoire de cet opus et de sa mystérieuse cover.

Prenez tout ce que vous pouvez imaginer d'une vie de rockstar et mettez les bout à bout, voilà vous avez l'histoire de Keith Richards. Survivre à une électrocution, à une hémorragie cérébrale, à l'excès de drogue... Depuis sa naissance, Keith Richards brûle la vie par les deux bouts et pourtant, il n'a jamais été aussi en forme. Pied de nez à Bowie et Prince, il se vante même d'avoir survécu à la funeste année 2016 ! Le guitariste des Rolling Stones serait-il trop rock pour La Faucheuse ? Pas impossible...

Engagé, à l’écoute de lui-même et des autres, optimiste… En solo comme au sein de The Police, Sting a toujours cherché à éveiller les consciences. Cette lutte pour un futur meilleur – bien loin de l’idéologie punk d’alors – a fait du britannique le chouchou de la pop culture mondiale. Un petit rembobinage s'impose...

En 2003, P Diddy lance son show Making The Band sur MTV. Le concept : Diddy coache une bande d'ados pour en faire les Nouvelles Stars du rap. Mais tout ne se passe pas comme prévu. D'émission en émission, les p'tits protégés de Diddy lui en font voir des vertes et des pas mûres. Ça fait un peu désordre pour le troisième homme le plus riche du rap, producteur émérite de Biggie Smalls et boss de Bad Boys Records, l'écurie la plus prestigieuse du rap east coast. Alors question : pourquoi le magnat du rap se laisse mettre à l’amende par des ados boutonneux ?

Hip-hop, gros sous, manager véreux et attaque de tour bus. TAPE se penche sur l’étrange relation qui unit Young Thug, Lil Wayne et un certain Birdman. Le 26 avril 2015, le tour bus du rappeur Lil Wayne est attaqué en Géorgie. Très vite, la police arrête l’auteur des coups de feu, un certain PeeWee Roscoe. Et la surprise du chef : on découvre qu’il était envoyé par la star montante du rap d’Atlanta, Young Thug. On pourrait penser à une banale embrouille entre rappeurs. Mais là où l’affaire se complique, c’est que Young Thug criait sur tous les toits qu’il était un immense fan de Wayne. Alors question : pourquoi Young Thug a-t-il tenté d’assassiner son idole ?

Le rock est mort, vive le hip-hop ? TAPE étudie la question au travers d’un clash entre le rappeur Jay-Z et la légende britpop Noel Gallagher. 25 Juin 2008. Jay-Z arrive sur la scène du mythique festival rock de Glastonbury, salue la foule et se lance dans une reprise de… "Wonderwall", le tube d’Oasis. Une “cover” en forme de pied de nez : à l’annonce de la participation de Jay-Z au festival, Noel Gallagher a vu rouge et a déclaré : “Glastonbury, c’est un festival ROCK. Si on invite Jay-Z, c’est quoi la suite ? Kylie Minogue ?” Pourtant, ce soir-là, ils sont plus de 30 000 fans à reprendre en chœur les paroles du rappeur new-yorkais et "Wonderwall" fait quelques jours plus tard son grand retour dans les charts. Alors question : et si Jay-Z était la meilleure chose qui puisse arriver au rock ?

Une rockeuse américaine au Panthéon ? Scandale diraient certains ! Et pourtant non. TAPE tire le fil du concert de Patti Smith au Panthéon. "People have the power, people have the power" : le 5 octobre 2021, pour la toute première fois, un morceau rock résonne dans l’enceinte du Panthéon. À deux pas des tombes de Marie Curie, Jean Moulin et Victor Hugo, Patti Smith joue live, pour un parterre d’invités triés sur le volet. Pourtant, Patti Smith, on l’associe plus à Iggy Pop, aux Ramones et aux cramés du rock new-yorkais qu’aux personnages les plus illustres de l’Histoire de France. Alors question : comment Patti Smith a-t-elle décroché son invit’ au Panthéon ?

La K-Pop, l’arme ultime de la Corée du Sud pour faire danser la terre entière ? TAPE ausculte le phénomène BTS pour peut-être trouver une réponse à cette question. Le 20 septembre 2021 s’ouvrait la 76ème assemblée générale des Nations Unies. Au pupitre, non pas Desmond Tutu, pas même Greta Thunberg, mais BTS - le boys band coréen numéro un des charts. Nommés envoyés spéciaux par le président sud-coréen Moon Jae-In, les sept beaux gosses profitent même de l'occasion pour enregistrer une choré sur “Permission to Dance”, leur tube de l’été. Le tout aux frais de l’ONU. Traitez-nous de boomers si vous voulez, mais quand on pense boys band, on pense plus chorés millimétrées que diplomatie internationale. Alors question : comment les BTS ont-ils obtenu leurs passeports diplomatiques ?

Où se termine l’hommage et où commence le plagiat ? TAPE tente de répondre à cette épineuse question en se penchant sur le cas Lenny Kravitz. « Voici la combinaison portée par James Brown... Et un poème de Muhammad Ali à James Brown. Et une paire de chaussures appartenant à Prince. » En juillet 2018, Lenny Kravitz ouvre les portes de son appartement parisien au magazine GQ. Et on se rend vite compte que c'est moins un appartement qu'un musée consacré à l'histoire du rock. « Ceci est mon Graal : les paroles originales de Sergeant Pepper's par Paul Mc Cartney. » Cette manie de collectionner et de rendre hommage, c'est ce que ses critiques reprochent à Lenny Kravitz depuis le début - on en veut pour preuve cette chronique de son premier album paru dans Rolling Stone en 1989 : « Kravitz est dépassé par ses influences, être fan de Prince et d'Hendrix ne suffit pas à faire un bon disque ». Alors question : peut-on vraiment reprocher à Lenny Kravitz de s'inspirer des meilleurs ?

« Le rock’n’roll est un pont entre les pays et les cultures » a dit un jour un grand sage. La preuve par l’exemple avec les Allemands de Scorpions. Le 30 mars 2001, Mikhaïl Gorbatchev, le leader de l’URSS qui a fait tomber le rideau de fer, fête ses 80 ans au Royal Albert Hall de Londres. Sur scène, on retrouve les hard-rockers de Scorpions, en train de jouer leur méga tube “Wind of Change”. Rien d’anormal : de leur concert pour la Chute du Mur de Berlin en 1990 à leur show pyrotechnique sur la Place Rouge de Moscou en 2003, dès qu’on célèbre la réunification des blocs de l’Est et de l’Ouest, les Allemands sont invités d’office. Alors question : qu’est-ce qui fait de Scorpions le candidat parfait pour les commémorations de la fin de la Guerre Froide ?

Céline Dion et René Angélil, dans l’imaginaire collectif, c’est Pygmalion façon XXème siècle. TAPE passe à la loupe ce couple loin d’être comme les autres. Janvier 2017. Une équipe de télé américaine suit Céline Dion dans les coulisses de sa tournée mondiale. Sous l'œil des caméras, la chanteuse canadienne se livre à son rituel habituel avant de monter sur scène : elle embrasse un moulage de la main de René Angélil, son mari et manager, décédé l'année précédente. On sait que René, c'est l'homme qui l'a découverte, lancée et épaulée tout au long de sa carrière... mais ça nous semble quand même un peu excessif. Alors question : pourquoi Céline Dion voue-t-elle un tel culte à son Pygmalion ?

La faillite de 50 Cent en 2015, info ou intox ? Le 13 juillet 2015, 50 Cent dépose le bilan. Apparemment criblé de dettes, le rappeur-entrepreneur du Queens affirme sous serment qu’il n’a plus un radis et pose à côté d’une Smart sur Insta comme monsieur tout le monde. Sauf que... Quelques mois plus tard, il règle sans broncher les 23 millions de dollars dus à ses créanciers, se filme couvert de billets des pieds à la tête, et pose sur Insta à côté d’un hélico, avec ces mots: “Oh maintenant je me rappelle où j’avais mis mon argent.”.

TAPE se penche sur la relation qui unit les Red Hot Chilli Peppers à John Frusciante, entre amour impossible, génie et clash rock’n’roll. Le 15 décembre 2019, les fans des Red Hot Chili Peppers sont en fusion : sur Instagram, les funk-rockeurs californiens viennent d’annoncer le retour du guitariste John Frusciante. Et pourtant, les Red Hot et Frusciante, ça ressemble à une histoire d’amour toxique. Recruté en 1989, il se barre une première fois en 1992, revient en 1998, les largue de nouveau en 2009… avant de se repointer comme une fleur 10 ans plus tard. Et à chaque fois, il est accueilli à bras ouverts. Alors question : pourquoi les Red Hot laissent-ils tout passer à John Frusciante ?

Musique punk, féminisme, orthodoxie russe et OnlyFans : voici le cocktail détonnant du nouveau numéro de TAPE ! Juillet 2021 : Nadezhda Tolokonnikova, la fondatrice du collectif punk-féministe moscovite Pussy Riot, annonce qu’elle ouvre un compte Onlyfans. De Reddit à Jeuxvideo.com, les petits réac’ du web sautent sur l’aubaine et s’empressent de relayer l’info. Pour eux c’est clair : si les Pussy Riot étaient vraiment des révolutionnaires prêtes à tout pour renverser Poutine, l'Église Orthodoxe et le patriarcat, elles ne s’exposeraient pas sur Internet. Alors question : les Pussy Riot ont-elles trahi leur cause en ouvrant un compte OnlyFans ?

Le malheur (ou les erreurs) des uns, fait le bonheur des autres dit-on. Illustration par exemple avec l’histoire de « Umbrella », le tube qui a fait exploser Rihanna. 2007. Le producteur The Dream compose “Umbrella”, une démo qui lui semble pleine de promesses. Ni une ni deux, il l’envoie au management de la plus grosse pop star de l’époque, Britney Spears... qui n'aime pas le morceau. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. La démo fait son p’tit bonhomme de chemin et atterrit chez une apprentie chanteuse alors totalement inconnue au bataillon, Robyn "Rihanna" Fenty. Vous connaissez la suite : “Umbrella” est un giga tube qui s’écoule à 10 millions d’exemplaires et met Rihanna sur orbite. Pendant ce temps-là, Britney entame une lente descente aux enfers qui va l’amener du sommet des charts aux pages faits divers des magazines. Alors question : comment Rihanna a profité d’un faux pas de Britney Spears pour lui piquer sa place ?

Certains rappeurs ont leur cœur grand comme ça ! Comme Kendrick Lamar par exemple. TAPE vous raconte tout. À gauche de l’écran, G Weed, membre éminent du gang des Bloods. À droite, Jigga, affilié à leurs rivaux des Crips. En théorie, ils devraient se tirer dessus. Mais ils papotent tranquillement assis sur le même canapé - et ça, c’est grâce à une action menée par Kendrick Lamar, qui veut ramener la paix dans son quartier. Oubliez le cliché du rappeur qui passe son temps entre le strip-club et la prison : Kendrick, il fait dans le caritatif. Qu’il donne des cours d’écriture dans des écoles, qu’il signe des chèques pour son ancien lycée ou qu’il recrute des bénévoles pour aider les jeunes des quartiers durs, le p’tit prodige de Compton passe son temps à faire le bien. Alors question : Kendrick Lamar, son role model c’est Tupac ou c’est l’Abbé Pierre ?